De l’importance pour nos jeunes de voyager et d’explorer le monde – Partie 1

« Les voyages forment la jeunesse » disait Montaigne. Montaigne entendait plus que prendre l’avion, poser les pieds dans un pays étranger, graviter autour de son hôtel avec ses compagnons de voyage et revenir dans son confort quotidien. Il parlait plutôt d’un état d’esprit associé au voyage littéral mais aussi au voyage interne, le plus bouleversant.

Un voyage hors de sa zone de confort

La vraie magie du voyage commence là où notre zone de confort finit. Quand on s’immerge complètement dans le pays et sa culture, quand on accepte d’abandonner ses repères pour partir à la rencontre d’autres réalités, quand on va vers l’autre sans totalement comprendre sa langue, ses intentions ; on plonge tête la première : c’est l’immersion culturelle.

Cette attitude permettra au voyageur de mieux comprendre les réalités sociales, artistiques ou encore historiques du pays qu’il découvre.

Pour beaucoup d’adolescents, qui voient finalement dans leur vie de tous les jours, toujours les mêmes personnes, le voyage est une façon de rentrer en interaction avec d’autres visages, d’autres milieux sociaux, économiques, culturels.

Un voyage de mise en perspective

Que fait-on de ces découvertes ? On ne les emmagasine pas simplement comme un trophée poussiéreux sur la cheminée. On s’en sert pour enrichir son quotidien et progresser.

En s’ouvrant à d’autres modes de fonctionnement, on peut prendre plus de recul sur ses propres pratiques. En rencontrant des gens dont les pensées sont issues d’un autre cadre, on peut remettre en question certains principes et développer son esprit critique.

Etre confronté à des populations hospitalières, qui partagent le peu qu’elles ont et prennent la vie toujours du bon côté, mais aussi confronté à la misère d’un pays, à la rigueur d’un régime autoritaire ou à la pollution omniprésente aide à relativiser ce qu’on pensait être de gros problèmes dans son pays.